L'exposition est coordonnée par l'association Eugénies. Elle est visible dans la salle des fêtes du fort (métro Fort-de-Mons) jusqu'au 28 novembre, de 14 h à 18 h. Les bénéfices tirés de la vente des œuvres reviendront partiellement à des actions humanitaires : Timoun d'Haïti et Mayacœur au Guatemala.
L'artiste monsoise Bénédicte Logié a de la suite dans les idées. Toute petite puis un peu plus tard, au lycée, elle passe son temps à dessiner et à peindre. Pendant ses études aux beaux-arts de Lille, elle se consacre essentiellement à la peinture et au dessin. Elle devient enseignante en arts plastiques afin de pouvoir poursuivre sa carrière de peintre. « J'ai consacré toute ma vie à ma passion, revendique-t-elle. Le moteur de la création, c'est l'amour de l'art... pas l'argent ! »
Depuis une dizaine d'années, sa production d'huiles sur toile ou de collages est exclusivement dédiée à Venise : « Quand on aime l'eau, le ciel et l'art, on trouve un bonheur incomparable à Venise. J'ai brûlé pas mal de portraits et de natures mortes au moment où j'ai décidé de réorienter ma production. C'est sans regret ! Quand on n'aime plus, on n'aime plus ! » Bénédicte Logié a accroché dans la salle des fêtes du Fort 120 collages de grande dimension. Si chacun d'eux évoque Venise, c'est en partie parce qu'il se nourrit d'éléments conquis sur la cité des Doges : des bouts d'affiche déchirés à même les murs. « Il y a quelque chose de pratique dans le système d'affichage public de la ville de Venise, explique Bénédicte Logié. Au bas de chaque affiche, les services municipaux collent un timbre avec la date d'entrée en vigueur et la date où l'affiche doit être retirée, ce qui correspond à la somme payée à la ville par l'annonceur. Dès que les affiches sont périmées, j'anticipe sur le travail du personnel municipal. Je les décolle et les remporte dans un grand sac que je porte en bandoulière. À la fin du séjour, cela fait quelques kilos supplémentaires. J'ai dû augmenter considérablement mon forfait bagages auprès de la compagnie aérienne pour les ramener dans le Nord ». Deux ou trois fois par an, Bénédicte Logié fait ses provisions d'affiches à Venise puis, revenue dans le Nord, les recolle et les agence selon sa propre vision. Au bout du compte, ces 120 collages forment un itinéraire poétique qui ravit le visiteur.
Belle affluence le mardi 23 novembre à 18h pour le vernissage de l'exposition des collages de Bénédicte Logié. Comme l'annonça Jacques Desbarbieux, le vice-président de Mayacœur " çà colle entre nous "en s'adressant aux différentes associations présentes. Une solidarité qui s'exerce bien sûr sur place avant de pouvoir s'exprimer en Haïti et au Guatemala. Un grand merci à tous et à Bénédicte Logié qui cède une partie des ventes (déjà nombreuses) au profit des actions humanitaires dans ces pays des Caraïbes très éprouvés. Nous avons salué la présence de Michel Debarge, le président de Timoun d'Haïti et de Yolette, qui coordonne les projets de Timoun et qui était venue d'Haïti. Nous remercions la municipalité de Mons-en-Barœul venue en grand nombre soutenir cette artiste monsoise et les projets des associations. Rudy Elegeest maire de Mons, entouré de Jean-Luc Hallaert, Evelyne Ledé et Jean Dojka insista sur la chance d'un telle manifestation dans cette superbe salle en rebondissant sur l'importance du tissu associatif. La présence de Patrick Lepetit a permis de préciser un futur événement qui s'organisera avec Eugénies lors de la venue de Michel Butor en mars 2011 à Mons-en-Barœul, la ville où il a vu le jour il y a 84 ans.
Depuis une dizaine d'années, sa production d'huiles sur toile ou de collages est exclusivement dédiée à Venise : « Quand on aime l'eau, le ciel et l'art, on trouve un bonheur incomparable à Venise. J'ai brûlé pas mal de portraits et de natures mortes au moment où j'ai décidé de réorienter ma production. C'est sans regret ! Quand on n'aime plus, on n'aime plus ! » Bénédicte Logié a accroché dans la salle des fêtes du Fort 120 collages de grande dimension. Si chacun d'eux évoque Venise, c'est en partie parce qu'il se nourrit d'éléments conquis sur la cité des Doges : des bouts d'affiche déchirés à même les murs. « Il y a quelque chose de pratique dans le système d'affichage public de la ville de Venise, explique Bénédicte Logié. Au bas de chaque affiche, les services municipaux collent un timbre avec la date d'entrée en vigueur et la date où l'affiche doit être retirée, ce qui correspond à la somme payée à la ville par l'annonceur. Dès que les affiches sont périmées, j'anticipe sur le travail du personnel municipal. Je les décolle et les remporte dans un grand sac que je porte en bandoulière. À la fin du séjour, cela fait quelques kilos supplémentaires. J'ai dû augmenter considérablement mon forfait bagages auprès de la compagnie aérienne pour les ramener dans le Nord ». Deux ou trois fois par an, Bénédicte Logié fait ses provisions d'affiches à Venise puis, revenue dans le Nord, les recolle et les agence selon sa propre vision. Au bout du compte, ces 120 collages forment un itinéraire poétique qui ravit le visiteur.
Belle affluence le mardi 23 novembre à 18h pour le vernissage de l'exposition des collages de Bénédicte Logié. Comme l'annonça Jacques Desbarbieux, le vice-président de Mayacœur " çà colle entre nous "en s'adressant aux différentes associations présentes. Une solidarité qui s'exerce bien sûr sur place avant de pouvoir s'exprimer en Haïti et au Guatemala. Un grand merci à tous et à Bénédicte Logié qui cède une partie des ventes (déjà nombreuses) au profit des actions humanitaires dans ces pays des Caraïbes très éprouvés. Nous avons salué la présence de Michel Debarge, le président de Timoun d'Haïti et de Yolette, qui coordonne les projets de Timoun et qui était venue d'Haïti. Nous remercions la municipalité de Mons-en-Barœul venue en grand nombre soutenir cette artiste monsoise et les projets des associations. Rudy Elegeest maire de Mons, entouré de Jean-Luc Hallaert, Evelyne Ledé et Jean Dojka insista sur la chance d'un telle manifestation dans cette superbe salle en rebondissant sur l'importance du tissu associatif. La présence de Patrick Lepetit a permis de préciser un futur événement qui s'organisera avec Eugénies lors de la venue de Michel Butor en mars 2011 à Mons-en-Barœul, la ville où il a vu le jour il y a 84 ans.